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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 22:40 
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Cel a écrit:
Que la force soit avec vous, qu'il en soit ainsi.

Tiens, c'est marrant, ça me rappelle quelquechose.... :lol:


Voilà parfaitement ! C'est même un petit gris tout vert qui l'a dit alors c'est pas peu dire.

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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 22:50 
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Anonyme1500 a écrit:
Par contre quand un texte dit "faites la guerre aux infidèles jusqu'à ce qu'ils se soumettent à votre religion", faut pas chercher à interpréter ça autrement, ça veut bien dire ce qu'il y a marqué, et pas autre chose.

Pas étonnant qu'il y ait du fanatisme à partir d'un texte fanatique.
Ce qui serait étonnant ce serait qu'il y ait des non-fanatiques parmis les croyants en ce texte.

Comme quoi, utiliser des paraboles pour mieux se faire comprendre, ça ne marche pas, mieux vaut dire les choses franchement, telles qu'elles sont, comme ça personne ne se trompera sur l'interprétation/sinification des écrits, en fait, ça voudra dire ce qu'il y a marqué.

"C'est la symbolique du message", "faut pas prendre au pied de la lettre", "ça veux pas dire ce qu'il y a marqué", toutes ces bonnes vieilles excuses pour justifier la présence de textes fanatiques et d'erreurs scientifiques dans les religions...


_______________________________________

Quelle religion ordonne à ses fidèles de tuer des infidèles :shock: ? Peux-tu me la citer, s'il te plait (avec, à l'appui, le texte correspondant parce que si on pense au même, tu n'as pas dû vraiment le lire correctement...) ?

Quand tu dis qu'il ne faut pas chercher à interpréter ça autrement, ne crois-tu pas que c'est toi qui est dans l'erreur ?
Les fanatiques interprètent la religion à leur manière, très radicale et intolérante; ta lecture et/ou ta conception des religions est à sa manière très extrêmiste puisque finalement tu te bases sur certains passages (que, je le répète, tu interprètes bien comme cela t'arrange :evil: ) pour en faire une généralité.
Il y a plusieurs centaines de millions de Musulmans dans le monde, tous ne font pas partie d'Al Qaïda; il y a plusieurs centaines de millions de Chrétiens et Catholiques dans le monde, tous n'ont pas fait l'Inquisition; il y a plusieurs centaines de millions de Juifs dans le monde, tous ne sont pas des extrêmistes.
Et il y a plusieurs centaines de millions d'agnostiques et d'athées dans le monde, et tous ne sont pas des intolérants vis-à-vis de la religion.

Les fanatiques ont toujours existé et existeront toujours. Ils continueront d'interpréter comme bon leur semble les textes et les phrases de leurs livres saints. A l'opposé, les gens "raisonnables" y verront un message de paix, d'amélioration de soi et de la condition des autres.

Ensuite, il n'est nul besoin de la religion pour créer des fanatiques. Hitler, Staline, les Khmers Rouges (pour ne citer que les principaux du 20eme siècle) n'en ont pas eu besoin, et, façon de dire, ils se sont très bien débrouillés.
Inversement, il n'est nul besoin de religion pour que l'homme soit bon.
Mais certains ont besoin d'un guide; tous n'ont pas ta faculté de diriger parfaitement leur vie avec des choix parfaits, des préjugés parfaits et, finalement, un raisonnement...obtu. :evil:, et en fait terriblement intolérant. :evil:

Clamer haut et fort sur un forum public le genre d'affirmations que tu lances ne peut effectivement conduire qu'à une montée de la violence, à l'oppositon farouche entre membres "pro-toi" et "anti-toi". Encore une fois, tes raisonnements ne s'appuient sur rien de concret, si ce n'est sur ta vision des choses.
Tu as tes opinions et tu les défends, c'est tout à ton honneur; mais pourquoi chercher systématiquement à t'opposer à ce que disent les autres, et cela parfois à la limite de la vulgarité ?
Je ne veux pas imposer ma conception des choses; je ne détiens pas La Vérité. Mais quand une personne me parle, je l'écoute et je réflechis à ce qu'elle dit, et le fait que je ne sois pas d'accord avec elle ne m'empêche pas de comprendre (et tolérer) son point de vue.Les seules personnes que je ne tolère pas sont les fanatiques et autres extrêmistes, de n'importe quel bord qu'ils soient.

Marx a écrit que la religion est l'opium du peuple. C'est exact dans le sens où elle peut amener à l'abrutissement du peuple en lui ôtant toute faculté de penser autrement que religieusement. Mais là aussi c'est l'interprétation des textes qui conduit à tels ou tels agissements, à tels ou tels fanatismes; mais comme je l'ai écrit plus haut,il n'y a pas que la religion qui crée des fanatiques.

Enfin pour répondre (calmement :wink: ) à Mooneer sur le fait que je suis à la fois agnostique et cartésien, ce qui semble impossible ... 8)
Je suis agnostique parce que je ne crois en aucun dieux; en fait je ne reconnais même pas le simple fait qu'ils puissent exister (ce qui ne m'empêche pas de tolérer que d'autres aient des croyances).
Je suis cartésien parce que j'ai besoin de preuves concrètes pour avoir une opinion; je ne crois pas bêtement ce qu'on me dit.Certains pensent que cela est un handicap de vouloir être trop rationnel; je pense personnellement que cela permet d'éviter certaines dérives (je parle dans mon cas personnel bien sûr et en aucun cas de généralité);
Mais bon, j'ai toujours été nul en philo :lol:

Enfin, pour les "haut-placés"... :oops:
Je me rends compte de la virulence de ce post, mais je pense très sincèrement qu'il est un mal nécessaire. Cependant, si vous le jugez trop abrupt ou dépassant les imites du règlement du forum, je vous autorise soit à en censurer certaines parties, soit à directement l'effacer.
Soit dit en passant, je sais très bien que vous n'avez pas besoin de mon autorisation pour cela; je tiens simplement à vous le dire pour qu'il n'y ai pas de malentendu ?
Merci.

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Dernière édition par grododo le Jeu Août 18, 2005 23:01, édité 1 fois.

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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 22:54 
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Apparement le code html ne marche pas...


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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:00 
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Inscription: Dim Février 27, 2005 17:46
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bouligoulga a écrit:
Apparement le code ne marche pas...


J'ai des souci de pc... :oops:

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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:07 
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Je pense que l'on peut être les deux dans la vie Grododo non? Et je crois qu'il s'allie bien aussi. Pour moi c'est comme ceci que je fonctionne aussi mais les religions ont une bonne partie inventée.

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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:09 
Citation:
Mais il n’y a pas toujours besoin d’aller chercher un dieu pour ordonner tout ça. Un führer, un grand timonier ou un vojd font très bien l’affaire…


Peut être que leur conduite était dictée par une religion, qui sait...


Citation:
Mais justement, ce sont bien souvent ceux qui veulent créer le paradis sur terre qui transforme cette dernière en enfer… Là encore, le XXème s...


Non pas du tout, ce sont ceux qui s'en foutent, qui disent "on ne peut pas atteidre la perfection, alors ça sert à rien d'essayer de faire toujours mieux" (le terminal 2E de Roissy est le résultat de cette façon de penser) et ceux qui croient qu'il y a une vie après la mort, les gens sont ainsi détachés de ce qui leur est le plus cher, et on peut les contrôler, leur faire accepter la misère et le malheur, puisque "ce n'est pas leur vraie vie".


Citation:
Qu’est-ce qui est extravagant ? Le mur de Planck ? Il me semble pourtant que c’est un fait communément admis des physiciens… La théorie du Big Bang ? C’est là aussi l’orientation générale de la cosmologie, au grand dam des physiciens, d’ailleurs.


La théorie de Lavoisier est logique "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Le big bang et le mur de Planck contredisent Lavoisier, ces deux théories relèvent plus de l'imagination que de la réelle recherche scientifique. Ils prétendent que le temps n'existait pas avant le big bang, ce qui est impossible car si il n'existe pas, alors aucun événement ne se produit, pas même un big bang.

Quand à l'histoire de Planck où "une flèche arrive avant d'être tirée" faut pas pousser, ça ne repose sur aucuns faits scientifiques, c'est de la pure imagination. Le but est de mettre un début à l'univers, afin de concorder avec les religions qui parlent d'une création.

Citation:
Les Croyants envisagent une hypothèse également et qui est considérée comme vrai tant que la science ne prouve pas le contraire.


Pourquoi les croyants refusent d'admettre leur ignorance ?
Pourquoi ils considèrent une hypothèse comme vraie ?
Parce qu'ils ont peur, ils ont peur d'aller en enfer s'ils ne croient pas... C'est du terrorisme intellectuel.


Citation:
Mais d'où provient cette matière ? Est-ce que tu penses que l'univers n'a pas d'origine ? Il y aura toujours des questions ...


L'univers (l'ensemble de ce qui existe) a toujours existé, sinon rien n'aurait pu le créer.
Supposons que l'univers n'existe pas, si quelq'un (ou quelque chose) le crée, c'est que ce quelqu'un existait avant la création de l'univers, or ce quelqu'un fait partie de l'univers car l'univers c'est l'ensemble de ce qui existe, donc l'univers a forcément toujours existé.

Les croyants ont du mal à concevoir que l'univers a toujours existé, pourtant il arrivent à concevoir que dieu a toujours existé.
Cependant, dieu, s'il existe, fait partie de l'univers, donc l'univers a toujours existé.

Les croyants sont bornés dans leur croyances, ils n'envisagent rien d'autre, ils se refusent même à mener la simple réflexion logique qui est mise en gras.

D'autre part, pourquoi dieu n'aurait pas de créateur ?


Les religions freinent les sciences, car les croyants qui découvrent quelque chose qui ne va pas dans le sens de la religion considèrent que c'est faux, puis qu'ils CROIENT que c'est la religion qui est vraie.


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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:15 
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Inscription: Lun Juin 27, 2005 22:38
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Bon arrêtez j'ai la réponse à vos questions:
"Le Monde est fait de flèches, de molécules et d'électricité comme le Big Bang, et ça ensemble ça fait l'Univers"
Jean Claude Van Damme.


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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:16 
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Inscription: Sam Juin 11, 2005 14:04
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L'enfer n'existe pas en fait ça été construit de toute pièce. Dans le temps les prêtres se servaient de cette image pour que les gens prennent le bon chemin et non le mauvais.
Mais qui peut savoir que c'est le bon chemin mis à part la personne qui est concernée?

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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:28 
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Inscription: Mer Juin 29, 2005 20:20
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Ah bon l’enfer n’existe pas ? Alors rien ne sépare les bons des mauvais pourrais-tu nous éclairer sur ce sujet que j’ignore tant à part les idées reçues.


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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:30 
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Inscription: Sam Juin 11, 2005 14:04
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Ce qui existe c'est une sphère des souffrances ou d'expiation pour ceux qui ont fait du mal dans leur vie. C'est celle qui se trouve le plus près de la terre. C'est pour cela que l'on dit des esprits mauvais.

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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:31 
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Dans ta religion bien sûr.


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MessagePosté: Jeu Août 18, 2005 23:45 
anonyme1500 a écrit:
Les croyants sont bornés dans leur croyances, ils n'evisagent rien d'autre, ils se refusent même a mener la simple reflection logique qui est mise en gras.


Je pense que tu gagnerais à éviter ce genre de généralisation abusive et parfaitement infondée.

PS : ceci n'est en aucun cas un avis personnel, mais bel et bien un conseil de modérateur. Dont acte...


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 09:30 
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bouligoulga a écrit:
Dans ta religion bien sûr.


Disons dans la spiritualité mais pas dans le monde cartésien. :wink:

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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 10:16 
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Pour ma part je me suis créé ma propre "religion" sans Dieu supérieur ni créateur et ça me convient. Je suis le seul à la pratiquer. :lol:


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 11:53 
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bouligoulga a écrit:
Pour ma part je me suis créé ma propre "religion" sans Dieu supérieur ni créateur et ça me convient. Je suis le seul à la pratiquer. :lol:


Tu as raison et c'est ce que je fais aussi. :wink: Mais je respecte l'enseignement religieux. J'ai mes propres opinions et ils ont les leurs donc des butés contre des butés= match nul :lol:

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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 14:25 
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Inscription: Jeu Août 11, 2005 21:23
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Citation:
Peut être que leur conduite était dictée par une religion, qui sait...


Dis-moi, cher Anonyme... Ce ne serait pas un peu de mauvaise foi, ça, hein ? :wink: Tu ne vas pas me dire que Pol Pot ou Staline, ou Dzerjinski ou Himmler (ou Heydrich) étaient des grenouilles de bénitier...
Leur "religion" était celle du Parti...


Citation:
Non pas du tout, ce sont ceux qui s'en foute, qui disent "on ne peut pas atteidre la perfection, allors ça sert à rien d'essayer de faire toujours mieux"(le terminal 2E de Roissy est le résultat de cette façon de penser)


L'effondrement du terminal de Roissy, résultat de la pensée religieuse ? :P


Citation:
La théorie de lavoisier est logique "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Le big bang et le mur de Planck contredisent Lavoisier, ces deux théories relèvent plus de l'imagination que de la réelle recherche scientifique.


Mais le Big Bang aussi est logique... D'ailleurs, entre nous, Lavoisier vivait au XVIIIème s. C'était un grand savant, nul ne songe à le contester (au même titre que Newton, par exemple), mais, par la force des choses attaché aux connaissances de son époque. Je croyais que l'esprit scientifique consistait précisément à aller de l'avant, et à ne pas s'attacher à des hypothèses tendant vers l'obsolescence.
Si je puis me permettre, tu pars d'un présupposé, ou, disons, d'une préférence métaphysique : celle de l'univers comme seul être, et, partant, tu refuses l'intrusion, dans le champ scientifique, de faits ou de théories qui vont à l'encontre de cette préférence.

Le mur de Planck (je ne suis pas physicien), c'est une métaphore pour dire : au-delà de 10 puissance -43 secondes après l'instant zéro du Big Bang, les explications scientifiques ne sont pas (pour l'instant) opérationnelles.
Et le Big Bang, comme l'a rappelé Chevalierdel'ombre, c'est ce vers quoi tend tout un faisceau d'indices divers, constatés par les astro-physiciens (décalage vers le rouge des galaxies, bruit de fond de l'univers, etc.).


Citation:
Ils prétendent que le temps n'existait pas avant le big bang, ce qui est impossible car si il n'existe pas, alors aucun évènement ne se produit, pas même un big bang.


Qu'y a-t-il de mal à envisager que le temps, comme l'espace, soit apparu dans les fractions de seconde suivant le Big Bang ?
On imagine généralement, en parlant de l'univers (et Kant est tombé dans le panneau avec ses antinomies), que son commencement (si commencement il y a) est un commencement dans le temps et l'espace.
Mais précisément, le vrai commencement ne peut être qu'un commencement du temps et de l'espace.



Citation:
Parcequ'ils ont peur, ils ont peur d'aller en enfer si ils ne croient pas... C'est du terrorisme intellectuel.


Mmmhh... Je ne doute pas que tu me qualifierais de "croyant". Et pourtant, je puis t'assurer absolument que mes "croyances" ne résultent pas du tout d'une quelconque peur de l'enfer.
D'ailleurs, comment avoir peur de l'enfer si on n'y croit pas en premier lieu ?


Citation:
L'univers(l'ensemble de ce qui existe) a toujours existé, sinon rien n'aurait pu le créer.


Affirmation gratuite, qui part de la prémisse : l'univers est le seul être.


Citation:
Supposons que l'univers n'existe pas, si quelq'un(ou quelque chose) le crée, c'est que ce quelqu'un existait avant la création de l'univers, or ce quelqu'un fait partit de l'univers car l'univers c'est l'ensemble de ce qui existe, donc l'univers a forcément toujours existé.


Non, justement, si quelque chose existe avant (en-dehors de) l'univers, il n'est pas consubstantiel à l'univers. Il y a l'univers physique, le nôtre, qui est contingent (la preuve : il semble qu'il ait commencé et qu'il finira), et il y a une chose dont il dépend ontologiquement.
Un peu (toutes proportions gardées) comme une symphonie écrite par un compositeur. Elle n'est pas consubstantielle à l'écrivain (elle ne fait pas partie du compositeur, elle a une existence propre), mais tire son existence du compositeur. Mais le compositeur ne fait pas partie de sa symphonie. Sa symphonie aurait pu ne pas être, et lui n'en aurait pas été affecté.

Tu dis : "1) admettons un être qui existe avant l'univers, et qui le crée; 2) l'univers est par définition l'ensemble de tout ce qui existe; 3) par conséquent, cet être fait partie de l'univers".

Ce que je vois comme une faille, ou une faiblesse dans ton raisonnement, c'est ta définition de l'univers, le passage du point 1) au point 2). Celui qui crée ne fait pas partie de ce qu'il crée. Le créateur est forcément différent de sa création. Pourquoi ? Parce que la création est contingente, et qu'il faut quelque chose pour la faire exister. Le néant absolu n'existe pas, nous sommes bien d'accord. Puisque nous constatons de l'être, on est forcé d'admettre : quelque chose existe nécessairement.


Citation:
Cependant, dieu, si il existe, fait partit de l'univers, donc l'univers a toujours existé.


Une chose contingente tire son existence d'une autre chose. L'univers, contingent, tire son existence d'un être ("être" entendu au sens le plus strict, et non anthropomorphique) qui, lui, est nécessaire.
Donc Dieu ne fait pas partie de l'univers. Son être ne dépend pas de l'être de l'univers.


Citation:
Les croyants sont bornés dans leur croyances, ils n'evisagent rien d'autre, ils se refusent même a mener la simple reflection logique qui est mise en gras.


Excuse-moi de ne pas correspondre à ton image du "croyant", mais il m'est arrivé de réfléchir, même longuement, sur les problèmes ontologiques...



Amicalement,



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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 15:01 
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Ce débat me parait quelque peu inutile, puisque la science ne croit pas, et la croyance n'est pas scientifiquement vérifiable.

Maintenant, le but n'est probablement pas de lancer un débat, mais plutôt de tenter de convaincre l'autre que l'un a raison. Complètement futile puisque chacun pense avoir raison.

Je laisse les croyants à leur suppositions, hypothèses et témoignages.
Je laisse les scientifiques à leur instruments, leurs calculs, et toute leur panoplie d'éléments quantifiables.

Avis personnel :
A savoir qui a raison, je pencherai pour ceux ayant des preuves, et non pour ceux n'ayant que des paroles ou des faits invérifiables.
Que l'on me dise que la croyance n'a pas a être vérifiée, oui c'est évident.
On croit en quelque chose, ça oui. Mais si ce "quelque chose" n'a pas de consistance, n'est pas palpable ni quantifiable, on est en droit de se poser des questions sur son éventuelle existence.

PS : Ne cherchez pas à me contredire ou m'appuyer, c'est un avis personnel, il n'engage que moi. On pourrait trouver toute sorte d'explication paranormale sans fondement que ça ne changerait en rien ma façon de penser.


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 16:34 
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Nebius, ton message, en soi, est déjà une prise de position dans le débat... :wink:


Amicalement,


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 16:47 
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A partir de "Avis personnel", oui :P

Avis d'un ami sur les religions :
La religion est une falsification mentale visant à corrompre la vérité inhérente à chacun

C'est à peu près la position sur laquelle je me situerai.


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 17:13 
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Ma position est celle-ci:

D'accord les religions sont ou ont été à l'origine de bon nombre d'affrontements entre peuples au cours de l'Histoire. Des affrontements dûs à des textes saints qui ont été la proie à de nombreuses interpretations, qui forcément, en ont faussé le sens original.
Encore aujourd'hui les institutions religieuses sont, à mon sens, douteuses.
Et certains messages transmis par ces institutions ne valent pas grand chose (cf. port du condom par exemple).

Cependant, on ne peut pas enlever le fait que les religions (pas toutes encore) ont réussi à répandre une valeur importante à travers le monde: la morale. L'Eglise a permis d'établir des normes et règles de conduite qui vont dans le sens de l'Humanité.
Je ne pense pas qu'un monde sans religion serait un monde meilleur: je pense (peut être à tort) que ce serait anarchique : plus de retenue, plus de morale...

On a beau dire que l'on est pas croyant, mais tous les codes moraux nous ont été transmis par l'Eglise, de prêt ou de loin.

C'est en tout cas mon point de vue!
Zetman

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"Il y a de la vie sur chaque étoile..." Goethe


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 18:01 
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Inscription: Jeu Août 11, 2005 21:23
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Citation:
A partir de "Avis personnel", oui


Non non non ! A partir de : "Ce débat..." :P :P


Citation:
Avis d'un amis sur les religions :
La religion est une falsification mentale visant à corrompre la vérité inhérente à chacun


Je ne sais pas si ton ami est conscient de toutes les implications de sa définition. Puisque je ne suis pas de son avis, je vais faire un bref commentaire :
- "La religion" : qu'est-ce que LA religion ? Je l'ai déjà dit, les religions ne peuvent pas être toutes mêlées en une réalité unique, du fait des différences fondamentales qui existent entre elles. Il faudrait donc dire : telle ou telle religion. Mais là, c'est entrer dans un débat qui attire peu, d'une part parce que la théologie (comparée) est une chose peu étudiée, et d'autre part parce que les risques de "dérapages" sont jugés excessifs.
- "est une falsification mentale" : falsification mentale ? Qu'est-ce que c'est ? Falsification de l'esprit, de l'intellect ? De quelle manière ? Par quels procédés ?
- "visant à corrompre la vérité inhérente à chacun" : la vérité inhérente à chacun ? Comment doit-on entendre cela ? Comme une profession de foi platonicienne ou relativiste ? Est-ce que la vérité est une notion innée, la "forme psychique" dont parlent les néo-platoniciens qui, seule, permet l'anamnèse, la réminiscence ? C'est là une interprétation idéaliste.
Ou alors, relativisme : chacun a "sa" vérité. Interprétation qui conduit, naturellement, à fonder la norme éthique sur un principe uniquement quantitatif (loi du plus fort, ou du plus nombreux). Et qui n'est guère correcte, logiquement parlant, si on l'applique intégralement.
Ton ami est-il donc néo-platonicien ou relativiste, pour parler ainsi de la vérité ?


Citation:
Cependant, on ne peut pas enlever le fait que les religions (pas toutes encore) ont réussit à répandre une valeur importante à travers le monde: la morale. L'Eglise a permis d'établir des normes et règles de conduite qui vont dans le sens de l'Humanité.


En réalité, et contrairement à ce qu'on pense généralement, l'essence du message chrétien n'est pas d'ordre éthique (moral), mais ontologique.
L'originalité du message chrétien, c'est l'incarnation dans son aspect de promesse onto-génétique.
Je regrette, à titre personnel, que les interprétations contemporaines délaissent ce point fondamental au profit d'un piétisme d'ordre éthique parfois un peu mièvre.


Amicalement,



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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 18:10 
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Localisation: Région Parisienne
Ence qui me concerne je trouve se débat inutile. La science s'occupe du "Comment" et la Religion du "Pourquoi".
Le "Big bang' ou Théorie de l'atome primitif :
Citation:
Cette théorie est née de l'observation de l'éloignement mutuel des galaxies. L'utilisation d'une théorie physique (relativité générale) pour extrapoler l'expansion de l'univers et retracer l'histoire de l'univers, conduit à l'idée que plus l'univers était jeune, plus celui-ci était chaud et dense, les calculs aboutissant à une singularité gravitationnelle : toutes les distances sont réduites à zéro tandis que la température et la pression sont infinies. Ainsi, la vieille idée métaphysique d'un univers doté d'une origine est-elle renouvellée — ou confortée par un appareil théorique scientifique que l'on se plait à présent à présenter comme indépassable : peut-être n'est-ce pas tout à fait par hasard si le Big Bang est né à l'Université Catholique de Louvain, des intuitions de Lemaître, un homme d'église.

Cette théorie rend bien compte des observations cosmologiques qui l'ont fondée, et elle a permis de prédire dans les années 1940 l'existence d'une rayonnement cosmologique de fond (interprété comme la conséquence de l'opacité initiale de l'univers : la matière de l'univers aurait été assez dense et chaude pour être opaque, empéchant la lumière de se propager dans l'espace). La découverte de ce rayonnement dans les années 1960 fit basculer la majorité des scientifiques en faveur du modèle du big bang, au détriment de la théorie de l'univers stationnaire qui prévalait jusqu'alors. L'univers actuel serait donc très différent de ce qu'il était dans le passé lointain et sera dans le futur éloigné.


Le relativité d'Einstein :
Citation:
La description géométrique de la théorie physique due à Einstein trouve ses origines dans les avancées de la géométrie non-euclidienne, qui remontent aux différentes tentatives aux cours des siècles de démontrer le cinquième postulat d’Euclide, énonçant que par un point on ne peut mener qu’une parallèle à une droite donnée. Ces efforts culminèrent au XIXe siècle avec la réalisation par les mathématiciens Nicolaï Ivanovitch Lobatchevsky, János Bolyai et Carl Friedrich Gauss que ce postulat pouvait sans inconvénient être remplacé par un différent (plusieurs parallèles possibles, ou pas de parallèle du tout), et ne constituait donc en fait qu’un axiome arbitraire. Aucune de ces géométries n’était plus « vraie » que les autres : il s’agissait simplement d’outils conceptuels différents pouvant servir de support à des usages également différents. La surface d’une sphère, par exemple, peut indifféremment être considérée comme la surface d’un objet euclidien à 3 dimensions ou comme un espace non-euclidien particulier à deux dimensions, la seconde représentation pouvant s’avérer plus commode dans certains cas.

La généralisation de ces résultats, dénommée géométrie non-euclidienne, fut réalisée par Bernhard Riemann, un élève de Gauss, mais elle fut considérée comme simple curiosité mathématique jusqu’à ce qu’Einstein utilise les travaux de son professeur Hermann Minkowski (qui utilisait des nombres complexes pour obtenir des espaces non-euclidiens faciles à traiter en géométrie analytique... et exprima en 1907 dans cette description la transformation de Lorentz !) pour développer sa théorie de la relativité générale.

La théorie de la relativité restreinte (1905) modifiait les équations utilisées pour comparer les mesures de longueur et de durée faites dans différents référentiels en mouvement les uns par rapport aux autres : cela eut pour conséquence que la physique ne pouvait plus traiter le temps et l’espace séparément, mais seulement comme un espace à quatre dimensions, l'espace-temps. En effet, lors de mouvements à des vitesses non négligeables devant c, temps et espace s’altèrent de façon liée, tout comme deux coordonnées d’un point en géométrie analytique s’altèrent de façon liée lorsqu’on pivote les axes du repère.

La relativité générale ajouta à cette vision que la présence de matière pouvait déformer localement l’espace-temps lui-même (et non pas juste les trajectoires), de telle manière que des trajectoires dites « droites » - en tout cas de longueur minimale - à travers l’espace-temps ont des propriétés de courbure dans l’espace et le temps.

Contrairement à l’espace-temps à quatre dimensions euclidiennes imaginé par le romancier H.G. Wells, cet espace-temps de Minkowski n’est pas euclidien. En effet, une de ses composantes (le temps) doit être affectée dans les calculs de distance du coefficient j (le « i » des mathématiciens) défini (au signe près) par l’équation j² = -1. La distance la plus courte entre deux points distincts de cet espace-temps, (dont le carré est x²+y²+z²-c²t²), peut donc fort bien être nulle - c’est d’ailleurs le cas pour les points de départ et d’arrivée d’un rayon lumineux. Cela illustre le côté non-euclidien de cet espace.

Le 29 mai 1919, les mesures de la déviation des positions apparentes d’étoiles par Sir Arthur Eddington lors d’une éclipse solaire, malgré quelques imprécisions de mesure, constituèrent la première confirmation de la théorie.

De très nombreuses expériences ont été réalisées depuis et tous les résultats obtenus sont en accord avec la théorie.

On peut citer par exemple une expérience menée par Pound et Rebka à l'université Harvard (1959), qui a permis de détecter un changement de 22,5 m de la longueur d'onde d’une source monochromatique de Cobalt.

Autre conséquence pratique de la relativité générale : les horloges atomiques en orbite autour de la Terre du système de positionnement GPS (Global Positioning System) nécessitent une correction pour le ralentissement dû à l’effet de la gravité terrestre.

(En ce qui concerne la Relativité restreinte, l’étude des trajectoires de particules dans des chambres de Wilson montre que celles-ci, lorsqu’elles sont en déplacement rapide, ont bien une durée de vie allongée de ce que prévoit la Relativité : la longueur de leur parcours, lorsqu’on connaît leur vitesse, en témoigne).


on ne peut pas dire qu'il n'y a « rien avant le big bang ». Le big bang n'est pas le point zéro d'une horloge, qui pourrait être répéré par une autre horloge « encore plus primordiale » : c'est le début du temps, et l'affirmation que le temps à un début. Il n'existe pas plus de « temps avant le big bang » que de point de la Terre « au nord du pôle Nord ». L'expression « avant le big bang » est donc dépourvue de sens, et il n'y a pas lieu de se demander si une expression dépourvue de sens est vraie ou fausse. Dans le cadre de cette théorie, le big bang constitue une singularité mathématique de l'espace-temps, au voisinage duquel d'ailleurs on ne peut plus utiliser la relativité générale seule, les effets de la mécanique quantique ne pouvant plus à cette échelle continuer à être considérés comme négligeables. Bien entendu, il est possible que la théorie du big bang soit fausse ou incomplète et qu'à ce titre il existe un « avant », mais c'est alors une autre théorie qui s'applique et le concept d'origine du big bang n'aurait plus de sens (exactement comme le concept de « centre de l'univers » a disparu avec la révolution copernicienne).

La mécanique quantique :
Citation:
La mécanique quantique, aussi appelée physique quantique ou théorie des quanta, est une théorie physique établie aux débuts du XXe siècle, notamment par Satyendranath Bose, Niels Bohr, Louis de Broglie, Paul Dirac, Albert Einstein, Enrico Fermi, Werner Heisenberg, Wolfgang Ernst Pauli et Erwin Schrödinger. Elle se présente comme une généralisation de la mécanique classique qui s'est avérée limitée dans son champ de validité : elle échoue en effet dans la description de l'infiniment petit (voir par ex. le modèle de l'atome) et de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique (quantification de la lumière). Théorie non relativiste à ses débuts, elle a été généralisée pour prendre en compte les effets de la relativité restreinte et a donné la théorie des champs.

La physique quantique a apporté une révolution conceptuelle rayonnant jusqu'en philosophie (remise en cause du déterminisme) et en littérature (science-fiction). Elle a permis nombre d'applications technologiques : énergie nucléaire, imagerie médicale par résonance magnétique nucléaire, diode, transistor, microscope électronique, laser. Un siècle après sa conception, elle est abondamment utilisée dans la recherche en chimie théorique (chimie quantique), en physique (physique de la matière condensée, physique nucléaire, physique des particules, astrophysique) et en mathématiques (formalisation de la théorie des champs). Elle est donc considérée avec la relativité générale d'Einstein comme l'une des deux théories majeures du XXe siècle.

La mécanique quantique est connue pour être contre-intuitive et choquer le sens commun. La raison principale est que le monde de l'infiniment petit ne se comporte pas de la même manière que notre environnement macroscopique. Les différences fondamentales qui séparent ces deux mondes sont

la quantification : un certain nombre d'observables, par exemple l'énergie émise par un atome lors d'une transition entre états excités, sont quantifiées, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent prendre leur valeur que dans un ensemble discret de résultats. A contrario, la mécanique classique prédit le plus souvent que ces observables peuvent prendre continûment n'importe quelle valeur.
la dualité onde-particule : la notion d'onde et de particule qui sont séparées en mécanique classique deviennent deux facettes distinctes d'un même phénomène, décrit de manière plus abstraite par sa fonction d'onde. En particulier, l'expérience prouve que la lumière peut se comporter comme des particules (photons, mis en évidence par l'effet photoélectrique) ou comme une onde (rayonnement produisant des interférences) selon le contexte expérimental, les électrons et autres particules pouvant également se comporter de manière ondulatoire.
le principe d'incertitude d'Heisenberg : une incertitude intrinsèque empêche la mesure simultanée de deux grandeurs conjuguées avec une précision arbitraire. Il est notamment impossible d'obtenir une grande précision sur la mesure de la vitesse d'une particule sans obtenir une précision médiocre sur sa position, et vice versa. Cette incertitude est intrinsèque ; elle constitue une limite à la précision de tout appareil de mesure.
le principe d'une nature qui joue aux dés : si l'évolution d'un système est bel et bien déterministe (par ex. fonction d'onde régie par l'équation de Schrödinger), la mesure d'une observable d'un système dans un état donné connu peut donner aléatoirement une valeur prise dans un ensemble possible de résultats.
l'observation influe sur le système observé : au cours de la mesure d'une observable, un système quantique voit son état modifié. Ce phénomène est intrinsèque et ne dépend pas du soin que l'expérimentateur prend à ne pas « déranger » le système.


Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil

Voila ou en est la science en ce moment pour l'explication du "Comment".

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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 18:17 
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J'ai l'impression que le but de certain n'est pas d'apporter de nouveau éléments mais tout bonnement de réfuter ceux des autres...

Bref, pour l'explication de la phrase de mon ami, je reformulerai sa phrase d'une manière plus distincte :

La croyance en une religion entraine une interprétation erronée de la nature de l'homme, qui pousse à éduquer son prochain de la sorte.

Je rapelle que ça n'est en rien une attaque envers qui que se soit, juste une façon de penser.

Maintenant si cette phrase ne plait pas, aucune importance, puisqu'elle n'est pas là pour donner une marche à suivre mais juste une opinion.


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 18:30 
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Citation:
La croyance en une religion entraine une interprétation erronée de la nature de l'homme, qui pousse à éduquer son prochain de la sorte.


Je ne comprend pas ce que tu veux dire par la. Que veut tu dire par "nature de l'homme" ?

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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 19:17 
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Inscription: Mar Août 02, 2005 14:39
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Par "nature de l'homme" j'entends ses origines, ses aspirations, et son devenir.

Par la religion, quelle qu'elle soit, ces trois points sont définis d'une manière spirituelle.

Par la science, seul le premier point est défini, ou peut-être défini. Les autres ne le peuvent pas car il s'agit d'interprétations propre à chacun.


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 19:39 
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Inscription: Dim Février 27, 2005 17:46
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Salut

c'est une impression ou rarement un débat aura été si riche en connaissances...? Cela fait du bien quand même de reflechir, non?
En tout cas, moi, ça m'éclate, je tenais à le dire.
Bon, je retourne lire vos posts car je ne les ai pas tous lus en entier (j'avoue !).

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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 20:23 
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Inscription: Jeu Août 11, 2005 21:23
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Citation:
Ence qui me concerne je trouve se débat inutile. La science s'occupe du "Comment" et la Religion du "Pourquoi".


Personnellement, je trouve que tout débat a quelque chose d'utile, pour autant que les intervenants usent de leur raison et ne tombent pas dans l'invective, bien sûr (ce qui n'est pas le cas ici).

Dire que la science s'occupe du "comment" et la religion du "pourquoi" ne veut pas dire, par conséquent, que ce sont des domaines qui doivent entrer en conflit. C'est tout-à-fait ce que je pense, du reste.
Exemple : les disputes acharnées sur l'évolution, qui ont eu lieu dans la seconde moitié du XXème s., me paraissent totalement absurde. Evolution et création ne sont pas des concepts antinomiques. Aussi bien du côté des religieux que des scientifiques, l'incompréhension a été pendant un temps totale.


Citation:
La croyance en une religion entraine une interprétation erronée de la nature de l'homme, qui pousse à éduquer son prochain de la sorte.


Je me permets d'insister : la religion n'est pas un concept univoque...
Pour prendre l'exemple du Christianisme, qui est l'hypothèse que, vous l'aurez compris (il ne sert à rien de tourner autour du pot), je défends, son propos premier n'est pas anthropologique, mais plus généralement ontologique, avec une évidente porté cosmique.
Dieu étant conçu, dans l'hypothèse judéo-chrétienne (rien, à ce niveau, ne différencie Judaïsme et Christianisme), comme l'être nécessaire dont dépend l'univers dans son ensemble.
Après, évidemment, il y a toute une anthropologie chrétienne, qui découle des principes métaphysiques concernant la cause première. La divergence entre Judaïsme (continuation du monothéisme des peroushim) et le Christianisme portant sur l'incarnation. L'incarnation elle-même étant le point de rencontre entre l'ontologie dualiste (Créateur-Création) et l'anthropologie (devenir de l'homme).


Citation:
Par "nature de l'homme" j'entends ses origines, ses aspirations, et son devenir.

Par la religion, quelle qu'elle soit, ces trois points sont définis d'une manière spirituelle.


Les origines de l'homme, toujours dans la perspective chrétienne (orthodoxe, j'insiste), ne se résument pas à une définition spirituelle ! Le monothéisme hébreu se caractérise par un réalisme qui confine au matérialisme (les tsaddouqim, p. ex., niaient la survie de l'âme ou la résurrection). Il serait absolument faux, au regard de l'orthodoxie, de prétendre que l'être humain est de nature purement spirituelle. Les Manichéens, ou les néo-platoniciens, ou les Bouddhistes, pourraient penser une telle chose, en recourant, pour expliquer la présence de la matière, à une malédiction, ou à une illusion.
Mais le corps (corps vivant, donc union intime de matière et d'âme) fait pleinement partie de la définition de l'homme, théologiquement parlant. Au point que la résurrection, aux temps messianiques du jugement dernier, est envisagée, non seulement comme celle de l'âme séparée, mais du corps avec sa composante éminemment physique.

Quant au devenir de l'homme, il est lié, indissociablement, à ses origines, au sens large. Une conception cyclique du temps favorisera la croyance en la métempsycose, en la réincarnation. A l'inverse, une conception linéaire consacrera, soit la toute-puissance du créateur (luthérianisme, calvinisme, islam), soit l'importance des choix humains (judaïsme, catholicisme).

Il y a d'autres incidences, tout-à-fait éthiques, qui découlent de l'option métaphysique choisie. Dostoïevski disait : "Si Dieu n'existe pas, tout est permis". Il n'avait pas tort. En effet, il est capital de savoir sur quoi se fonde la loi. Sur un absolu ou sur un relativisme ?


Citation:
Par la science, seul le premier point est défini, ou peut-être défini. Les autres ne le peuvent pas car il s'agit d'interprétations propre à chacun.


Il s'agit d'interprétations propres à chacun : dans l'hypothèse de l'athéisme. Pas dans celle d'un Dieu créateur.
Un Dieu créateur implique l'existence d'un élément transcendant toutes les individualités. Libre à chacun d'accepter ou de refuser de s'accorder avec cet absolu, bien sûr. Mais les interprétations propres à chacun se ramèneront toutes, en fin de compte, à cette vérité transcendante.



Amicalement,



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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 20:41 
Il y a un livre extraordinaire qui parle de tout ça :

Dieu et la science d'Igor et Grichka BOGDANOV et de Jean Guitton - Editions GRASSET.

Le résumé :

A-t-on le droit à la fin du XXè siècle, de penser ensemble Dieu et la science ? De dépasser le vieux conflit entre le croyant - pour qui Dieu n'est ni démontrable, ni calculable - et le savant - pour qui Dieu n'est même pas une hypothèse de travail ? Tel est, en tout cas, l'enjeu de ce livre qui, de ce fait, s'autorise d'une évidence : aujourd'hui, la science pose des questions qui, jusqu'à une date récente, n'appartenaient qu'à la théologie ou à la métaphysique. D'où vient l'univers ? Qu'est-ce que le réel ? Quels sont les rapports entre la conscience et la matière ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? De ce fait, tout se passe comme si l'immatérialité même d'une transcendance devenait l'un des objets possibles de la physique. Comme si les mystères de la nature relevaient, également, d'un acte de foi.

Jean Guitton, Igor et Grichka Bogdanov ont ainsi voulu transformer l'ancien conflit du croyant et du savant en un débat essentiel. A travers l'échange de leurs arguments, de leurs interrogations, c'est bien de l'homme et de sa place dans l'univers qu'il est ici question.

Jean Guitton, de l'Académie française, élève de Bergson et dernier légataire de sa pensée, est l'un des plus éminents philosophes chrétiens de notre temps.

Igor et Grichka Bogdanov sont tous deux docteurs en astrophysique et en physique théorique, anciens élèves de Roland Barthes à l'Ecole pratique des hautes-études.


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 21:53 
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Inscription: Jeu Août 11, 2005 21:23
Messages: 243
Je l'ai lu. Livre intéressant, mais il est dommage que les frères Bogdanov soient si... controversés (cf notamment leur dernier ouvrage, qui a fait scandale : Avant le Big-Bang...).

Il faut dire que du côté philosophique, Jean Guitton était un disciple de Bergson, l'un des rares philosophes contemporains à avoir raisonné en observant la nature.


Amicalement,


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MessagePosté: Ven Août 19, 2005 23:50 
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Inscription: Mar Août 02, 2005 14:39
Messages: 1373
J'ai du mal avec les frères Bogdanov, certaines de leurs thèses sont controversées car difficilement compréhensible du fait de leur complexité, et donc inaccessible au public. Je les trouve trop médiatisés pour leur accorder une totale confiance et crédibilité. A prendre avec des pincettes.


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