Oui, au Canada on voit un profond changement dans la température. Il y a effectivement bcp moins de neige, d'ailleurs on en a toujours pas. Du moins, pour le sud du Québec. Et devinez-quoi? On prédit qu'on ne connaîtrait plus grand neige dans le sud du Québec.
Oui, j'ai connu de grosse bordée de neige, où il en avait tellement que dans notre cours, la neige a certains endroit était équivalent au début du toit de notre maison. On fait pitié avec nos minimes bordées de neige. Nous, on en a beaucoup moins. Et au Colorado, ils ont eu plus de neige en 1 semaine que nous depuis le début de l'hiver.
Même les ours bruns, qui normalement hibernent, sont sorti de leur hibernation à cause des températures trop chaudes.
Or, aujourd'hui dans le journal, il y a une chronique qui demande si, du moins au Québec, il s'agit bien du réchauffement ou simplement d'une anomalie.
Voici l'article:
Citation:
Température
Anomalie ou réchauffement?
Yannick Donahue
Journal de Québec
Les températures nettement au-dessus de la moyenne enregistrées ces derniers jours au Québec ne sont pas un effet direct du réchauffement planétaire.
Le biologiste Claude Villeneuve, spécialiste en changements climatiques, parle plutôt d'une anomalie du climat. «Les exceptions existent depuis toujours», souligne-t-il, ajoutant qu'il ne faut pas confondre la météorologie et le climat.
Au Québec, les grands écarts de température ne datent pas d'hier. «Il a neigé le 1er juillet 1980, se souvient Claude Villeneuve, professeur à l'Université du Québec à Chicoutimi. On a déjà eu de la glace en juin. Il s'agit d'exceptions. Rien n'est impossible avec le climat. Tout tient à une question de probabilités.»
Auteur de plusieurs livres portant sur les changements climatiques, Claude Villeneuve indique que les impacts de la hausse des gaz à effet de serre se mesurent à long terme. Il explique que la température moyenne croîtra graduellement au fil des ans en suivant une trajectoire continue.
«Le déplacement de la courbe des températures moyennes ira vers le haut. Quand ta moyenne se situe à -1 degré Celsius et qu'elle passe à +1 degré Celsius, cela a des conséquences très importantes. Cela fait la différence entre de la neige et de la pluie. Pourtant, on ne parle que de deux degrés!»
Signe probant des changements climatiques, les températures avoisinant les -30 degrés Celsius ont disparu. «Si on compare les températures des 10 dernières années avec celles de 1960, on constate qu'il fait moins froid. La moyenne annuelle est plus chaude.»
Résultat: des espèces qui autrefois vivaient au sud de la frontière commencent à faire leur apparition au Québec. Parmi elles, le biologiste cite une tique qui, après avoir piqué l'homme, cause la maladie de Lyme, se manifestant par de fortes fièvres. «L'insecte survit désormais à nos froids», dit-il.
Il ajoute que certains animaux survivront en plus grand nombre aux hivers, comme les cerfs de Virginie, dont une partie de la population meurt en hiver. Selon lui, la population de renards se portera également mieux.
Néanmoins, d'autres animaux se dirigeront lentement vers le nord. Le cas le plus célèbre: les ours polaires, qui se déplacent de plus en plus vers le nord à la recherche de banquises pour se nourrir.
M'enfin, on compare toujours les températures à des températures d'années antérieur. Ex: C'est l'hiver le plus chaud depuis 1946 par exemple. Or, si on se fit à cela, eh bien en 1946 (c'est un chiffre au hasard, en passant) il a fait super chaud rien n'a changé.
Oui, le climat se réchauffe. Oui, on s'alarme. Mieux vaut p-e s'alarmer pour rien que de ne pas s'alarmer pour quelque chose.
Les changements pour éviter une trop grande hausse de température sont de nature mondial. Mais selon moi, tous les changements qu'on devrait effectué représente un trop grand enjeu économiquement, et peu de pays sont près à les effectuer. Bref, je crois qu'on va devoir subir la température, sans trop rien pouvoir y changer.