Haaaa ... oui c'est mieux comme ça, je trouvais la fermeture abusé.

J'ai voté pour la première réponse, mais je me demande si au fil du temps je ne changerai pas radicalement d'orientation en me dirigeant vers la troisième solution... A force d'être gentil(lle), arrangeant(e) et serviable avec tout le monde, on finir par devenir la bonne poire avec qui on peut tout se permettre. Nous vivons malheureusement dans un monde où il faut savoir remettre les gens à leur place pour être un peu respectée). Moralité : ne jamais rien attendre des autres car on finit toujours pas être déçu(e).

Agir comme un enfoiré ne veut pas forcément dire que l'on est une personne mauvaise.

Moi je ne suis pas de ceux qui pardonnent (pour les choses graves hein). J'applique plutôt la loi du talion.

Être trop gentil ça n'aide personne, enfin si peut-être ceux qui font des mauvaises actions.

Il faut être juste.

Forcément tout le monde souhaite faire du bien...enfin j'espère!! Du moins c'est mon cas!!

Finalement, tout le monde plus ou moins est neutre. On ne nait pas méchant ou mauvais. Et on est tous tenté de mettre gentil parce que enculé, c'est pas bien, mais si un jour horrible nous arrive et que l'on change (où à l'inverse un merveilleux évènement dans une vie chaotique), tout peut basculé.

Ce serait si simple si on pouvait choisir ...

Ce genre de question formulée ainsi m'apparaît extrêmement manichéenne et simpliste.

Le monde ne se dissocie pas entre ceux qui se font écrasé, ceux qui écrasent et ceux qui évitent de se faire écraser.

Notre monde et les individus qui le composent sont autrement plus complexes et leurs comportements subtils, nuancés sans tomber dans les extrêmes.

Certaines "bonnes actions" sont faites de façon égoïste, elles soulagent la conscience des gens qui les font.

Il existe, par exemple, une proportion de gens narcissiques et égoïstes dans les milieux associatifs ou syndicaux.
Sous couvert de solidarité et d'entraide, ce jouent des luttes de pouvoir et d'influence mais.....il existe aussi des gens qui donnent d'eux même de façon totalement désintéressée.

Mais même en menant des actions désintéressées et solidaires l'on peut se demander si elles n'ont pas un effet inverse à celui souhaité.

Donner un euro à un gamin de 20 ans qui "zone" dans la rue est-ce lui rendre service ? En refusant de lui donner une pièce, suis-je un enfoiré ?

Poussons un peu le raisonnement et prenons l'exemple des restos du coeur.

Personne ne pourra nier que donner à manger à des gens qui ont faim soit une bonne chose. Je participe au resto du coeur donc je suis un bienfaiteur sauf que...... l'on peut s'interroger un instant et se demander si en agissant ainsi nous ne palions pas aux carences de l'état qui s'appuie sur cette solidarité sans s'attaquer aux causes du problème, se contentant d'attendre que nous traitions les symptômes de la misère.
L'enfoiré qui refuse d'aider ne serait-il pas en fait Le bienfaiteur en refusant de cautionner, d'alimenter ce système pour que demain la misère de centaines de milliers de gens se transforme en émeutes et que souffle un vent de révolte afin de pousser nos responsable à réagir ? Et encore ce raisonnement n'est valable que si l'on part du principe que c'est à l'état de gérer ce genre de problèmes.

Et si vous étiez chef d'entreprise et que vous embauchiez quelqu'un que vous licenciez par la suite, êtes-vous un enfoiré de patron qui vire les gens parce qu'ils n'apportent pas satisfaction sous prétexte que vous souhaitez voir votre entreprise prospérer ?
Ou êtes-vous un bon gestionnaire, un bienfaiteur en ne prenant pas le risque de garder cette personne qui risque de fragiliser votre entreprise et ainsi de devoir licencier, par la suite, plusieurs personnes ?

Avoir signé les accords de Munich en 1938 était-il un bonne chose ? Nous avons choisi la diplomatie et la négociation afin de régler pacifiquement le problème des Sudétes et ainsi éviter la guerre qui finalement éclatera un an plus tard !
En agissant ainsi nous avons permis à l'allemagne de gagner du temps et de considérablement se renforcer sur le plan militaire.
Nous connaissons la suite.... Un bienfaiteur n'aurait-il pas déclaré la guerre plus tôt afin que celle-ci soit (peut-être) moins meurtrière ?

Deux citations pour résumer ma pensée:

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

L'enfer c'est les autres JP Sartre

De toutes façons, le chemin que l'on a decidé de prendre correspond rarement à celui que l'on prend vraiment..
Enfin, c'est mon avis.

Je ne pense pas que la question soit si compliqué ça.

Si je l'ai bien interprété, c'est comment nous même nous jugeons nous sur nos actions en général, pas les fruits quelles porteront.

C'est l'intention qui compte hein.

Mais au vu des résultats du vote ça reflète bien l'humain, même quantité partout.

Comment peut-on juger nos actions sans se préoccuper de leurs conséquences

Qui nous dit que notre jugement sera juste ? Il est personnel c'est tout.

Regarde je te prends un exemple concret.

Un ami nous pose une question embarrassante, on préfère lui mentir pour lui épargner une réponse blessante.

On pourra alors se juger bienveillant dans une certaine mesure. Mais ce que cela va donner au final, on ne se pose pas la question. Pourtant cela pourrai être une mauvaise action.

tout est une question de référentiel ici.

Tout à fait d'accord avec toi, tu confirmes donc ce que je disais précédemment, il est impossible de se juger bienfaiteur, neutre ou enfoiré.

Les réponses ne peuvent être aussi simplistes.

Et non ! " Tu vois, le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. "

Blague à part, je pense même qu'on peut faire de bonnes actions qui finalement entraînent des conséquences négatives (l'enfer est pavé[...] JP Sarte). Tout comme il est possible d'être un salaud pour arriver à une situation meilleure (on ne fait pas d'omelette [...]Père Lustucru).
Tuer un otage c'est mal, si par contre c'est la seule solution pour en sauver 500, l'est-ce toujours ?

Mais, dans ce genre de cas, comment être sûr que c'est bien la seule solution ?

Moi, j'aurais tendance à me dire, dans une situation "désespérée" ( ou même pas désespérée, d'ailleurs ) : fais ce que dois, advienne que pourra...

Si il y a un film qui traite bien de ça, c'est Saw je trouve. Mettre des humains devant le fait accomplit et choisir entre leur mort ou sacrifier une autre vie pour la sienne, c'est tout à fait dans le sujet je trouve.

De toute façon pourquoi choisir? Personnellement, je me laisse porter, j'essaie toujours d'agir de façon posée. Pourquoi se laisser porter? Pour ne pas se faire "bouffer" par la vie et le système. Ce qui m'importe, c'est de rester fidèle à ce que je suis, à mes convictions, à ce niveau, le bien ou le mal, ça n'est plus le propos.

C'était justement ça que je voulais écrire (mais ça aurait été sûrement moins bons).

Parfois, faut se laisser emporter par le bateau. La vie nous réserve de belles surprise parfois.

C'est surtout le fruit d'un long travail sur moi. Suite à une dépression, j'ai pris le parti d'adopter un comportement plus zen. On ne maitrise pas tout, alors autant se laisser aller. Ma devise: si personne n'est malade, si on a un toit et à manger, rien n'est grave.

Idem. Quand on guérit d'une maladie (qu'importe laquelle), on comprend beaucoup de choses et la vie prend un autre sens.

Oui du coup on prends la vie du meilleur côté possible. Beaucoup de gens ayant vu la mort arrivé, et finalement les laisser vivre, ont découvert un autre mode de vie, consistant pour beaucoup de ces personnes à profiter de chauqes bouffée d'air, de chaque bouchée de nourriture, du chant des oiseaux ...

Et ça me fait penser à une citation de Léon Tolstoi qui avait dit "Si vous voulez être heureux, soyez le !".

J'ai voté neutre.

J'ai très longtemps pris comme principe absolu que faire de bonnes actions et être le plus respectueux possible m'apporterait un retour positif, et une paix avec moi-même (un peu comme le karma, en quelque sorte )

Puis j'ai ouvert grand mes yeux et contemplé d'une manière plus "neutre" ce qui m'entourait. Merci la claque! Les gens bons, eux aussi peuvent s'en prendre, à cause de leur gentillesse absolue. Et les gens mauvais, peuvent avoir fait le mal toute leur vie, et récolter (en bien) 1000x plus que ce que l'on pourrait espérer. Ce n'est pas une théorie absolue bien évidemment, mais depuis, je rend ce que l'on me donne, oeil pour oeil...

Trop bon trop con, c'est une belle maxime à mon avis. Il faut trouver un juste milieu.

C'était la minute philosophique

Finalement on doit tous être un peu pareil (normal vu qu'on est tous des humains) avec une part d'égoïsme, une part de gentil, de méchant etc etc... Et après il faut trouver le juste milieu selon les situations mais pas évident, personne n'a le pouvoir d'être un juge parfait sur cette terre à mon avis. C'est dur la vie.

J'ai choisi le coté obscure de la force