Non bien sur

il vaut mieux faire comme toi lamart !!!
afirmer que les autres affirment de choses farfelues
Tu veux des sources d'accord: d'abord j'ai des livres sur pas mal de sujet, mais il est difficile de les faire passer par internet, alors un lien est plus simple, tu trouveras un extrait de ce qui suit sur le lien suivant :
http://psychiatriinfirmiere.free.fr/inf ... ulture.htmPour illustrer ce point, l'écrivain Albert BEGUIN invitait ses lecteurs à imaginer qu'un homme, tout juste vêtu d'un pagne, maigre à faire peur, le visage peinturluré de rouge et de bleu, grattant sa vermine, s'accroupisse au coin d'une mairie Parisienne et reste là des heures, des jours, à grignoter quelques grains de millet, parfois chantonnant, le plus souvent immobile et muet. Si encore il mendiait, son comportement serait intelligible, mais il ne tend même pas la main... Gageons qu'il franchira vite le porche d'un hôpital psychiatrique... "Cet homme, continuait Albert BEGUIN, je l'ai vu cent fois aux Indes: les dévots s'accroupissaient autour de lui, le contemplaient longuement dans l'espoir de recevoir quelque émanation de sa sagesse. On est fou par rapport à une société donnée."
Il convient en outre de ne jamais oublier que chez beaucoup de peuples, on ne se contente pas de nos deux catégories, de "normal" et de "pathologique", mais qu'on y ajoute une troisième, celle de "surnaturel". Certaines formes de délires (accès au dossier "delire") peuvent être ainsi considérées par l'entourage comme des phénomènes d'inspiration surnaturelle, ou de possession par les esprits, bons ou mauvais.
D'une manière générale d'ailleurs, dans les pays où règnent encore des conceptions animistes, les troubles mentaux du sujet sont attribués à un esprit qui lui est extérieur et qui a pris possession de lui; Il n'est jamais considéré comme incurable et le groupe tout entier se sent concerné: la solidarité de la communauté doit contribuer à rétablir l'équilibre entre le monde visible et le monde invisible, entre le monde naturel et le monde surnaturel.
"Toute société a besoin de folie, écrit le romancier Marocain TAHAR BEN JELLOUN. Dans les sociétés industrielles développées, le fou n'a pas sa place. Parce qu'il est en marge de la culture et de l'ordre économique, on l'enferme: on le sépare de la vie. La persistance de l'asile prouve combien la folie continue d'étendre ses pouvoirs d'inquiétude sur toute certitude". Et de rappeler qu'en Afrique, il n'y a pas si longtemps encore, on pouvait parler de cultures où la folie était l'expression d'une grande sagesse. Le fou était en quelque sorte l'élu de Dieu et de la Vérité dans les sociétés Africaines et Arabes. La distinction entre le normal et le pathologique relevait d'un univers culturel étranger à ces sociétés. Le fou était intégré dans la collectivité. Sa prise en charge était l'affaire de tout le village. Ses "troubles" étaient considérés comme l'expression d'une réflexion approfondie pouvant se confondre avec une crise mystique.
Et maintenant arrête d'affirmer que j'affirme d'accord!!
