ananaskiller a écrit:
Surtout que je viens de regarder une vidéo d'E-penser (un youtuber) qui parle justement des souvenirs qui s'enregistrent dans notre tête. Et par la plus grande surprise il s'avère que nos souvenirs sont en réalités partiellement (voir dans certains cas totalement) construits par notre cerveau ! Celui-ci n'aime pas les "trous" de mémoire et pour combler ceux-ci, il invente à notre insu la partie manquante. Plus on attend, plus les souvenirs s'effacent et notre cerveau les "reconstruit" de manière parfois totalement erronée par rapport à la réalité.
Et le plus important bien sur (il ne le dit pas forcément) c'est que la valeur d'un souvenir créer a tout autant d'importance qu'un réel souvenir, la psyché ne fait absolument aucune différence entre le vrai et le faux.
C'est pourquoi en psychanalyse on prend même en compte ce qui est très clairement faux, sans contredire l'analysé, parce que pour le patient, ces faux souvenirs ont la même valeur psychique qu'un réel souvenir.
Il y'a longtemps j'avais moi même fais un témoignage sur ce forum, et maintenant que je suis en fac de psychanalyse... Bah je me rends compte que, certes ce que je disais était vrai et ce n'était pas un mensonge, mais j'avais pas mal (je ne sais pas pourquoi) enjolivé mes témoignages qui sont devenus beaucoup plus intéressants.
On fait souvent ça inconsciemment pour attirer le regard de l'autre et obtenir l'attention.
Pour cette histoire c'est peut être pareil, je ne doute pas que ce que tu as vécu soit arrivé, mais peut être as tu également inconsciemment enjolivé ton souvenir, peut être qu'au final le frère de ton ami était juste d'une humeur bizarre et que vous deux vous vous êtes entre montés la tête en imaginant une ambiance pesante.
Pour la radio je ne sais pas.
Mais j'ai également une question, pourquoi le frère de ton ami l'a appelé à la base ? Qu'est ce qu'il voulait ?
Peut être qu'il ne se sentait juste pas bien et qu'il a appelé son frère parce qu'il s’apprêtait à faire un malaise, et quand il a reprit conscience il vous a poussé pour que vous arrêtiez de le tenir parce que ça le rendait suffoquant d'être maintenu.
C'est souvent ça quand on reprend connaissance après un malaise, un veut fuir parce que le monde autour nous oppresse.