Polares a écrit:
Les estimations à 9 milliards et compagnie dans l'avenir sont erronées. L'explosion démographique est liée à la seconde transition, suite aux développements industriels et sanitaires, etc... La première étant liée à la sédantarisation survenue il y a plusieurs milliers d'années.
(...)
En tenant compte d'une perception plus affinée des processus démographique, permises par une observation à froid, on pense maintenant qu'on devrait atteindre les 7.5 milliards pr retomber un peu en dessous des 6 milliards fin du 21ème siècle. Nous serions alors dans 100 ans moins nombreux que maintenant
D"où sors-tu ces chiffres ? Ils sont en contradiction avec ceux publiés par les instances officielles (
dont l'ONU), qui avancent que nous serons bien 9 milliards d'ici 2050. Et c'est un des scenarii les plus probables -d'autres prévoient une croissance encore plus importante, mais ils semblent moins réalises pour diverses raisons.
Pour la petite histoire, nous sommes déjà presque 7 milliards sur Terre (aux environs de 6,85, pour être plus précis). En 2000, nous étions un poil au dessus des 6 milliards. Presque 1 milliard en 10 ans. Cherchez l'erreur... Et si on met ces chiffres en perspective avec ceux passés (un milliard en 1800, deux milliards en 1930, trois milliards en 1960, quatre milliards en 1975, cinq milliards en 1987), on réalise qu'il est naïf d'espérer un diminution de la population humaine dans le siècle à venir.
J'avais trouvé sur wikipédia
ce petit graphique qui parle de lui-même.
Quand les démographes disent que "l'accroissement de la population humaine faiblit", cela veut bien dire que la courbe de la démographie mondiale commence à fléchir... pas qu'elle diminue. Et elle reste toujours fortement croissante à l'heure actuelle (même si elle l'est moins que dans les années 50, par exemple).
Quand à l'Afrique, même souci : elle vient à peine d'entamer sa baisse fécondité. La population va encore continuer à bien croître dans les années à venir (deux milliards d'habitants en 2050 contre un milliard actuellement sur le continent), et cela prendra un moment avant que la tendance ne s'inverse.
Dans ces deux cas, il ne faut pas oublier que la hausse de population "tamponne" la baisse du taux d'accroissement : les gens se reproduisent moins, mais il y a toujours plus de gens pour se reproduire... Dont acte.