La pensée est un outil physiologique que permet à notre cerveau de s’adapter aux conditions de vies créées par et pour l’homme . La conscience elle appartient à notre âme. L’être humain est une créature inachevée. Le but étant l’amélioration (d’un point de vue humain)
La vie, nous le savons est indissociable de la mort. Ce qui est effrayant ce n’est pas la mort elle-même mais l’idée de ne plus être. La mort est une expérience tragique parce que nous sommes sous le joug du matérialisme et des liens du sang. Nous avons peur de quitter ce qui constitue notre patrimoine terrestre (pour ceux qui en ont un)
Il faut faire la différence entre « je suis » et « je suis ce que je suis » d’un point de vue matérialiste et pragmatique.
Qu’est-ce qui rend la mort effrayante ?
Réponse : le temps.
La notion de temps est propre à l’être humain. La nature vie simplement, l’homme a interprété la nature pour en faire des cycles définis par lui.
Il est vrai que l’immortalité est une idée attrayante mais ne trouve sons sens que dans la vie après la mort. De ce fait, la vie et la mort se confondent et n’ont pour séparation qu’un changement d’état entre solide et radiant (je suis conscient du caractère matérialiste de cette réflexion)
Radiant étant le quatrième état (solide, liquide gazeux et radiant)
http://spirite.free.fr/ouvrages/amort17.htm
La pensée manichéenne implique le paradis et l’enfer. Mais l’au-delà est un et comme l’esprit il est indivisible. Donc je peux, avancer l'hypothèse que chacun vit sa mort selon sa moralité et son vécu terrestre.
Pourquoi la hantise de la mort ? La majorité des vivants savent que la mort est une fin. Cette hantise est justifiée par une perte d’identité. L’individu disparaît au profit d’une éventuelle éternité qui permet un « connaît toi toi-même » puisqu’une vie ne suffit pas à se définir ni à définir autrui correctement. Même s’il y a réincarnation. La vie est un terrain de réflexions et la mort est une source évidente de réponses. La dualité mort/vie est plus nuancée qu’il n’y paraît. Il est difficile de reconnaître que nous faisons partie d’un cycle dont nous sommes à la fois témoins et spectateurs. Il faut se rendre à l’évidence la matière est une utopie. Cette même matière qui contient notre âme et conscience telle une prison. Le spirituel ne nous est accessible que par bribes.
La pensée utilise des concepts réductibles. La vie et la mort sont comme ce qui a été crée. Tout ce qui existe dépend d’une idée de départ. Même s’il n’y a pas eu création universelle, il y a eu au moins contribution.
La particularité du paranormal est sa faculté à échapper aux théories les plus diverses. Le domaine est vaste et finalement au début de son histoire. Curieusement celle-ci coïncide avec l’apparition de l’homme qui fut le seul à y faire allusion et certainement de manière spontanée mais inconsciente.
Mais l’au-delà est-il une réalité ? On entend par « au-delà » un monde immatériel où circulent les âmes des morts terrestres. Ce qui nous manque aujourd’hui est la preuve de la survie de l’âme sur notre plan d’existence. Autrement dit, est-ce que les entités sur les photos sont des âmes de décédés ou un phénomène récurrent de mémoire inerte ?
L’apparition de la psychiatrie moderne et de la découverte des maladies mentales a fait en sorte que le paranormal fasse partie d’un passé révolu. Mais certains phénomènes échappent toujours aux hypothèses de
chercheurs et de scientifiques.
J’ai un jour discuté de paranormal avec un prêtre et un fidèle. Le prêtre m’a sorti une parabole du genre « chacun est seul responsable de ses croyances »
Quant au fidèle, il fut catégorique, le surnaturel et le paranormal ne sont que des inventions de l’esprit humain. Donc, des croyances.
Notre perception et notre faculté d’analyse sont trop primitives pour savoir. Seules les révélations peuvent nous aider à comprendre ce que nous cherchons. Nous commençons à savoir où trouver les informations qui nous permettront d’apporter notre contribution. La confidentialité est nécessaire jusqu’à obtention de l’irréfutable. Mais irréfutable ne rime pas avec paranormal. Sauf pour ceux qui ont mal vécu ces phénomènes. Surtout les personnes non préparées lors du premier contact. Malgré cela, c’est en général l'irréfutable qui détermine notre conduite à tenir. La nature des phénomènes malmène notre perception qui tend à devenir une peur ou une curiosité, parfois une fascination. Mais cette fascination doit se transformer en passion, pas en obsession.
La première cause du dénigrement du paranormal est le charlatanisme. Et le contexte en France n’est pas favorable. Le seul organisme officiel est l’Institut Métapsychique international. Il est reconnu d’utilité publique mais il dépend du ministère de l’intérieur. Leurs recherches sont donc contrôlées. De plus la bibliothèque de l’IMI n’est accessible qu’aux étudiants et aux officiels de la recherche scientifique. En dehors de cet organisme, un anonyme ne peut présenter ses travaux sans passer pour un menteur. Mais l’IMI ne dirige ses investigations que vers la parapsychologie et les facultés mentales de l’être humain. Ces expériences se font uniquement en « laboratoire »
A croire que peut d'organisme ne s'occupe de "para-normal" proprement dit, en dehors des associations et des recherches disparates d'amateurs.
Mener des recherches n’est pas une difficulté majeure. Mais que faire ensuite de nos informations ? Certaines nous servent directement sur le terrain mais sont difficilement exploitables. D’autres sont diffusables et sont susceptibles de démontrer que beaucoup de gens se sont trompés. Le paranormal est peut être un élément essentiel ou indispensable à la vie. Ce n’est après tout qu’une science supplémentaire. Le paranormal à l’avantage d’être complémentaire à toutes les autres. Mais le paranormal divise. Il est une source d’affrontements pédagogiques importants. Il y a une grande différence entre explication et compréhension.
la recherche est nécessaire mais elle ne doit pas se faire au dépend de l’intelligence. Orienter les investigations vers des domaines particuliers est une source d’erreur parce que nous n’avons même pas l’idée globale de ce que peut être le paranormal. Il faut étudier tout ce qui est ou parait. De la se détacheront un jour le vrai et le faux.
Il existe deux sortes d’ésotérismes, philosophique et historique. Le problème de l’ésotérisme historique repose sur des témoignages dont beaucoup ont été suggérés. C’est à dire relevant du charlatanisme qui lui retire toute crédibilité. Malgré ces difficultés il vit toujours et change parfois de nom. Les disciplines se diversifient. Certains ésotéristes sont devenus victimes de leur propre mode de pensée. Ils ont voulu évaluer l’impact de cette science en étudiant son contenu à travers des critères prédéfinis. Hors l’occulte ne doit pas être personnalisé. Certes les bases sont les mêmes, mais sa malléabilité le rend inintelligible pour celui qui ne pratique pas. L’ésotérisme est l’œuvre de sociétés diverses. Ce qui fait son importance aujourd’hui c’est sa faculté de transmission.
L’ésotérisme se c..çoit dans les limites de la connaissance individuelle. Connaissance qui s’étend d’elle-même grâce à l’expérimentation. Pour bien comprendre l’ésotérisme il serait judicieux d’en analyser la source qui malheureusement n’est qu’une utopie entretenue involontairement par les premiers peuples. Ce savoir est comme tous les éléments de notre histoire, il fut peut être perverti par des interprétations successives. Donc si son origine est incertaine il convient de trouver les êtres cibles de ce savoir. Non les utilisateurs.
Il existe un risque important : attribuer des références actuelles et anarchiques à un domaine qui n’en a peut être pas besoin. La référence absolue du paranormal est peut être justement de ne pas avoir de référence.
Pour bien comprendre le paranormal il faut tout d’abord accepter le dualisme matière/antimatière ou plutôt l’esprit et la matière. Mais s’il y a dualité comment expliquer la relation qui les unie ?
L’ésotérisme n’est pas une idée conceptuelle d’embellissement de la vérité.