Bonsoir,
Je vous écris pour la première fois suite à un évènement survenu il y a une heure à peine, dont l'intégralité de ma famille a été témoin. Avant d'entamer le récit de l'évènement, j'aimerais en situer le contexte. Nous habitons un bel-étage dans un quartier résidentiel. Notre maison borde une sapinière, cise à 25m de notre jardin. C'est une centrale de pompage d'eau tout ce qu'il y a de plus banal, en apparence. Cette nuit, à environ 1h45, mon frangin et un de ses amis proches,sont descendu prendre à boire dans la cuisine, qui donne sur ladite sapinière. Alors qu'ils s'aprêtaient à remonter, ils ont entendu le premier cri d'une longue série de cris plus que perturbants. Ce cri était féminin, ampli de peur et de douleur, et je ne mache pas mes mots. Nous avons un passé chargé d'évènements étranges, certains bénins, d'autres beaucoup plus conséquents et traumatisants. Ils sont montés me réveiller, me disant qu'une fille était en train de se faire violer dans la sapinière. Je me suis levé et nous sommes descendus d'un étage, de façon à nous placer face au bois. Ce que j'ai entendu alors était à glacé le sang! Toutes les trois-cinq secondes, un cri était poussé, féminin, jeune, et je me répète, plein de douleur, comme si on torturait une jeune femme, ou qu'elle était en train de se faire violer. Le plus étrange, c'est que ces cris provenaient d'une très courte distance, ils ne provenaient pas de l'autre côté de la sapinière, qui se situe à 150m environ. NON. En ouvrant la fenêtre, mon frère, dans le noir et la précipitation, avait fait tombé quelque chose, réveillant ma mère dormant à l'étage, et mon père qui dormait au rez. A cinq, nous avons écoutés ces cris, horribles d'angoisse et de douleur, et pendant 5 à 6 minutes, toujours féminins, toujours espacés, sans le moindre son entre chaun d'entre eux. Il est difficile de décrire avec des mots les changements de registres observés dans ces cris, mais il contenaient de plus en plus de douleur et à la fin presque de la résignation. Moins d'angoisse. Ensuite il y a eu une acalmie de deux minutes environs, puis les cris ont repris. A ce moment, je suis occupé d'appeller la Police - bien que mon instinct et mon expérience me disent que c'était inutile. Mais les cris que nous entendons tous sont tellement humain... Les cris ont repris, toujours féminin mais plus graves, trois ou quatres fois. Nouvelle acalmie. De nouveaux cris, mais ceux-ci était masculins!!!! Pas un homme mûr, de l'avis unanime, ceux d'un jeune homme entre 17 et 19 ans. Le siens furent différents des premiers. De la douleur certes, mais avec déjà une touche d'abandon. Cinq ou six cris, tout au plus. Expéditifs. Mais le dernier était a glacé le sang. Il fut le plus long, avec une sonorité de pure résignation et mourrut lentement... Ce cri nous a remuè jusqu'au tréfond de nos entrailles, tous les cinq. Les policiers sont arrivés deux minutes plus tard, mais les cris avaient déjà cessés. Ils sont venus sonner à l'adresse donnée au téléphone, ont trouvé l'entièreté de la famille en "état de choc" - larmes aux yeux et respiration difficile, excepté mon père. Nous avons rapidemment exposé ce dont nous avons été témoins. Ils sont sortis par le jardin et se sont enfoncés dans le bois. Il n'y eut plus de cris. En ce moment, nous séchons encore ces nez et ces yeux qui coulent sans autorisation... Cet évènement, reliè à d'autres qui ne sont pas le sujet de ce soir, me laisse croire qu'il y a certaines choses à l'extérieur qui ne répondent pas à la réalité que l'on connaît. J'ai bien conscience que ce récit pourrait être celui d'un double meutre, et ça me fait plus bizzare de l'écrire que vous de le lire. Mais encore une fois, ce n'est pas les premiers cris et autres bizzareries dont nous sommes témoins dans ce bois, dans ce quartier et dans cette maison.
Je n'ai aucune certitude de ce que je vais apprendre demain, mais je voulais raconter cette histoire tant qu'elle était encore fraîche.
Kordosa.
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